C pas mieux... Merci de ta réponse tt de même.
Satisfaite de mes choix de vie? Il y a eu peu de choix et bcp de nécessités dans cette vie là. Je te passe les détails, mais à force de violence et d'indifférence, je crois que j'ai fini par "être une autre".
Ce que je "prends" pour m'aider : actuellement anti déprésseurs (mais je ne compte pas m'abonner) car une crise de tétanie géante m'a conduite aux urgences récemment, je ne respirais quasi plus et mon palpitant était tout recroquevillé dedans. Je prends également de quoi dormir, seulement quand le sommeil manque plusieurs jours de suite, car la ossi, je n'ai pas envie d'être abonnée.
Je consulte un psychiatre, spécialisé dans mon principal souci depuis plusieurs années (amnésie suite trauma) et cela me fait du bien et m'ouvre les yeux sur des évenements passés qui sont la clef de mes agissements présents.
Ossi loin que je "me souvienne" (...) je n'ai jamais été détendue. Je ne connais pas cet état et oui, je suis usée d'avoir vécu tout ce que j'ai vécu avant même de pouvoir être ouverte à la vie, et au plaisir.
Le moral est franchement mauvais et l'angoisse est ma compagne. C ainsi, oui il faut faire avec, mais très franchement, souvent je pense que le seul moyen pour stopper ca, c de stopper tout court.
Voici un des derniers textes que j'ai écris :
La pluie a cessé
Mes joues sont encore humides
Mais mon cœur est blessé
Je suis devenue aride
Le vent est passé
Mon corps tremble encore
Mais mon esprit s’est égaré
Je suis là à tort
Le soleil s’est caché
A l’ombre de ma vie passée à fuir
Mes jambes ne veulent plus avancer
Je suis sans avenir
Les éclairs ont disparu
Mes oreilles sont encore électrisées
Mais mon corps est fourbu
Je suis certainement épuisée
Les nuages se sont dissipés
Mon souffle est si petit
Mes paroles sont presque effacées
Je suis bientôt sans vie
La nuit est tombée
Ouvrant toutes ses portes
Je suis soulagée
Je suis presque morte
Grenoble, Mai 2007.